
La Saison 6 Des Nouvelles de Demain est en ligne !
Chaque mercredi une nouvelle vidéo !
La série vidéo « Des nouvelles de demain » revient avec 10 épisodes inédits, accessibles sur toutes les plateformes d’écoute.
Au fil de cette saison, nous explorerons des thématiques majeures telles que « Nouveaux imaginaires et l’ exploration de visions alternatives du monde « Penser le futur autrement »,« L’Afrique d’hier et d’aujourd’hui, les dynamiques actuelles et les perspectives futures du continent africain», « L’impact de la création artistique et littéraire sur la société et la pensée contemporaine ».
Portée par le Campus groupe AFD, cette collection d’entretiens invite des expertises locales et globales pour renouveler notre regard sur le monde en mutation.
À travers ces échanges, chaque invité questionne notre compréhension du monde pour stimuler la réflexion collective et l’action vers un changement positif. Et ainsi nous pousse à repenser notre avenir, à envisager de nouvelles trajectoires pour un développement plus inclusif et durable.
Alaa El Aswany : la démocratie, c’est être traité comme un être humain.
Qu’est-ce que la démocratie ? Comment voir venir une dictature ? Comment ouvrir les yeux ? A quoi sert la littérature ? Romancier, essayiste, chroniqueur et militant de la cause démocratique, Alaa Al-aswany écrit sur la complexité humaine dans un monde bariolé, sur les jours sombres et la noirceur qui plane, sur l’espoir qui fait vivre malgré l’inhumanité. Infatigable défenseur des vies dignes, il nous parle sans filtre du syndrome de la dictature, de la terreur qu’elle fait régner, des voix éteintes et résignées. Il évoque ici ses combats sans fin pour soutenir la liberté.
Corinne Morel Darleux : Cesser d’ajouter du poids au monde.
Qu’est-ce qui compte vraiment ? A quoi devons-nous renoncer ? Pourquoi, plus que flotter sans grâce, vaudrait-il mieux couler en beauté ? Autrice, essayiste et militante de terrain, Corinne Morel Darleux s’investit dans des réseaux écologistes ou paysans, tout en construisant une œuvre singulière, engagée, tissée de références poétiques et empreinte d’humanité. Questionnant notre rapport au monde, devenu indigne, elle en appelle à l’urgence de s’alléger. Car comme le montre la puissance de l’émerveillement ce qui compte peut ne pas peser.
Patrick Chamoiseau : Face à l’impensable, vivre en état poétique.
Comment se libérer du grand récit occidental qui encapsule le réel planétaire ? En redonnant au poétique toute sa place, lui qui fait surgir du réel une multiplicité de possibles. Dans le cadre d’existence planétaire qui est le nôtre, dominé depuis cinq siècles par le système capitaliste qui a « chaussé les souliers du colonialisme et transformé la mondialisation en globalisation économique », Patrick Chamoiseau montre comment le poétique a été nié et recouvert par du prosaïque. L’obscurantisme s’est installé, produisant partout de l’inconcevable, de l’impensable. L’urgence est aujourd’hui de remettre du poétique dans nos vies. Car le poétique est ce qui fait notre humanité, notre capacité à créer. À l’image du conteur créole dans les plantations, l’art, quel qu’il soit, stimule le sensible, ouvre des possibles et redonne une puissance créatrice. Aussi, Patrick Chamoiseau nous invite-t-il à être attentif au réel, à se relier aux autres et au vivant, et à vivre la relation dans toutes ses diversités, dans le droit à l’opacité, jusqu’à la quintessence. Il nous parle en passant de ses relations à Aimé Césaire, Édouard Glissant et Edgar Morin, entre admiration et profonde amitié.
Geneviève Pruvost : Se réapproprier la subsistance
En substituant la cellule nucléaire à la maisonnée, et en transformant l’humain en consommateur, le capitalisme industriel a réussi à nous persuader que la société marchande pouvait remplacer les sociétés de subsistance, pourtant éminemment durables. Comment se réapproprier la subsistance ? Comment faire de cet objectif une forme de résistance ? Pourquoi le quotidien est-il politique ? Telles sont les questions qu’aborde Geneviève Pruvost, sociologue des modes de vie écologiques, du genre, du travail et de l’éco-féminisme, qui étudie, documente et théorise les modes de vie alternatifs fondés sur la subsistance. La subsistance, c’est la capacité à pouvoir assouvir ses besoins élémentaires à partir de ses milieux de vie, en lien très fort avec la terre. Aujourd’hui, à l’instar de modes de vie de pays du sud, des communautés sont en train de réinventer la subsistance, de créer ces richesses qu’on ne peut compter avec nos outils de mesure traditionnels. Geneviève Pruvost les étudie à l’aide de l’ethno-comptabilité, une méthode d’analyse du réel qui sert à rendre visible ce qui ne l’est pas, qui s’intéresse au quotidien des personnes, en rendant visibles les échanges qui font le tissu de la vie. Elle montre comment il est possible de résister depuis la subsistance, de vivre autrement, en dehors du modèle hégémonique de la société de consommation
Claire Marin : Être vivant, c’est être en mouvement.
Qu’est-ce que l’altérité ? Pourquoi apprendre à vivre dans une temporalité du vivant peut nous apprendre la patience et l’empathie ? Dans cet épisode, Claire Marin, philosophe, écrivaine et enseignante nous parle d’éducation, du vivant et de la façon dont les discours peuvent s’enrichir s’ils se reconnectent au vivant, à la sensibilité et à la douceur.
Youba Sokona : Enda, une espèce en voie de disparition
« Qu’est-ce que le projet ENDA, et pourquoi est-il essentiel de relier les concepts d’environnement et de développement ? Quel est le rôle des membres du projet? Comment éduquer à l’environnement en passant par les institutions internationales ? Dans cet épisode, Youba Sokona, scientifique malien et expert en énergie et développement durable, revient sur l’approche du projet Environnement et Développement (ENDA). Il évoque l’héritage éducatif marquant de ce projet qui, dans les années 1970, a profondément influencé le continent africain. »
Ryoko Sekiguchi : Goûter le monde qui nous entoure.
Quelle place accordons-nous à nos cinq sens dans notre vie quotidienne ? Comment ressentir, sentir ou goûter peut-il enrichir notre compréhension du monde qui nous entoure ? Dans cette conversation captivante, Ryoko Sekiguchi, écrivaine et poétesse japonaise, nous invite à explorer la puissance des sens, la sagesse qu’ils portent et leur lien profond avec le vivant dans sa nature la plus pure.
Barbara Glowczewski : Tout changer !
Pourquoi penser le monde avec les peuples aborigènes ? Qu’apprendre de leur rapport au vivant ? Que nous disent leurs rêves ? Nous aident-ils à espérer ? Anthropologue et ethnologue française, Barbara Glowczewski est spécialiste des warlpiri, une communauté d’aborigènes du nord de l’Australie qui l’accueille depuis plus de quarante ans. Dans cet épisode, elle partage leurs modes de pensées, d’attachement à la terre et aux vivants et la manière dont ils se relient à ce qui est plus grand. Elle évoque en miroir leurs luttes et celles de la jeunesse engagée contre le modèle extractiviste, des luttes qui font vivre l’espoir.
Blick Bassy : La musique me rend présent au monde
Dans cet épisode, Blick Bassy, chanteur et compositeur camerounais, explore le pouvoir transformateur de l’art pour reconnecter au vivant et raviver la spiritualité dans nos territoires. Il met en lumière l’importance de connaître et valoriser l’histoire, et souligne la nécessité d’engagements forts et conscients pour bâtir un avenir enraciné dans la mémoire collective et la responsabilité environnementale.
Nadia Yala Kisukidi : Défendre les vies humaines pour ce qu’elles sont.
Nadia Yala Kisukidi est une philosophe française; Spécialiste de la pensée d’Henri Bergson et des études postcoloniales. Dans cet épisode elle nous parle des origines du » droit d’exister » et de la façon dont la structure socio-politique actuelle conditionne la vie des êtres humain. Pourquoi ces sont pour elle des conflictualités indépassables ? Comment peut-on bouger les lignes grâce à la valorisation de la philosophie africaine et les savoirs identitaires ? et pourquoi l’imagination et l’espérance peuvent nous sortir d’une boucle de pensées conditionnées par nos origines et nos histoires personnelles ?
David Van Reybrouck : Les procédures démocratiques doivent être mises à jour.
Où en est la relation entre le Nord et le Sud ? Peut-on réparer l’humiliation ? Colonise-t-on l’avenir ? Saura-t-on redonner vie à la démocratie ? Historien, archéologue, écrivain, poète, militant, David Van Reybrouck jouit d’une palette incomparable de dons et de curiosités pour décrypter le monde contemporain et peser sur sa marche. Dans cet épisode, il nous aide à l’appréhender dans sa complexité, dans sa noirceur, dans sa lumière aussi, sans sombrer… car la joie vient nous sauver. Celle de l’audace en particulier.
Des nouvelles de demain est une série orchestrée par le Campus groupe AFD en partenariat avec les Ateliers de la pensée et Agir pour le vivant.
Lire aussi : Des nouvelles de demain au format podcast
Autres actualités

La Saison 6 Des Nouvelles de Demain est en ligne !

Webinaire Djowamon : Le métier de régisseur d’exposition en Afrique
